Faire l’école à la maison à un enfant dyslexique – Troubles dys

Dyslexie – Dyslexique

L’enfant souffrant de troubles DYS rencontre souvent des soucis d’organisation, notamment dans le temps. Il a tendance à se disperser et à perdre du temps car il n’arrive pas à être méthodique. Il existe des astuces faciles à mettre en pratique pour l’école à la maison avec l’enfant qui a des troubles dys.

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Cahier de vacances DYS: Cp – CE1 – Ce2 – Cm1 – Cm2

Cahiers de vacances adaptés pour les élèves « Dys »

Livres à commander en ligne, adaptés pour les élèves dyslexiques

Livres adaptés pour élèves dyslexiques – CP – CE1 – CM1 – CM2
Dyslexie – Livres adaptés pour les élèves dyslexiques
Retrouvez une sélection de livres adaptés pour les élèves dyslexiques au CP – CE1 – CM1 – CM2
Nous travaillons en ce moment sur les exploitations pédagogiques de ces ouvrages qui seront, bien entendu, adaptés pour les « élèves dys ». Vous pouvez commander directement les livres dys pour le CP – CE1 – CM1 – CM2 et revenir sur le site d’ici quelques semaines pour imprimer les petits questionnaires ludiques pour vérifier si votre enfant à bien compris ce qu’il a lu.

CP – Livres adaptés pour élèves dyslexiques

CE1 – Livres adaptés pour élèves dyslexiques

CE2 – Livres adaptés pour élèves dyslexiques

CM1 – Livres adaptés pour élèves dyslexiques

CM2 – Livres adaptés pour élèves dyslexiques

LA MOTIVATION ET L’ ESTIME DE SOI

Le laisser s’exprimer jusqu’au bout, sans lui couper la parole.

Le rassurer et l’encourager.

Être patient face à sa lenteur et à ses maladresses.

Éviter les remarques et les situations dévalorisantes, tenir compte de sa gêne face aux autres élèves.

Lui demander comment il fonctionne afin de pouvoir l’aider.

Lui faire prendre conscience de ses domaines de compétence et le valoriser face au groupe ou la classe.

Établir un système discret de communication qui lui permet de sentir suivi.

 

LA MÉTHODOLOGIE

Lui proposer un emploi du temps avec une couleur différente pour chaque matière et le N° des salles en gros chiffres.

L’aider à lire attentivement son emploi du temps et à décider du moment où il va aborder les tâches les plus urgentes, avec bilan en fin de semaine.

Établir des priorités allant de 1 à 3 pour le travail à faire dans la semaine sur un tableau en 3 colonnes.

Mettre en place un système d’auto évaluation au début, au milieu et à la fin d’un devoir.

Donner du temps et lui apprendre à maîtriser les 3 points: plan, vérification du contenu, vérification de la langue.

Limiter les objets sur son bureau au strict nécessaire.

Relier et rendre logique ce qu’on fait avec ce qui précède, ce qui suivra.

L’aider à bien repérer les moments (courts) où il est indispensable de se concentrer par rapport à d’autres qui demanderont une attention plus lâche.

Varier les supports et les formes de travail d’une même notion.

Surentraîner ce qui fonctionne, sans passer nécessairement par l’écrit.

 

LA LECTURE

Toujours laisser l’élève lire à sa propre allure.

Autoriser la lecture avec un cache pour suivre les lignes.

Autoriser la lecture à mi-voix plutôt que silencieuse.

Exercice de lecture courante en 3 phases.

Lecture avec les petits bouts de papier: lire, c’est parler.

Pratiquer la lecture à deux voix, simultanée puis individuelle avec simple répétition du mot sur lequel bute l’élève.

Ne pas faire lire à haute voix sans préparation. Éviter la lecture devant toute la classe.

Toujours faire ralentir la lecture à voix haute. Pour des élèves plus grands, faire des schémas de           lecture rédigés dans leur propre style, chronologiques ou portant sur un personnage.

Contrôler la compréhension du texte lu avec une petite fiche méthodologique.

Faire pratiquer la lecture alternée.

Proposer, autoriser un support audio pour travailler par exemple la compréhension d’un texte.

S’assurer de la compréhension du texte lu.

 

LA COPIE

Écrire au tableau l’essentiel, lisiblement, de façon aérée, colorée.

Accentuer les repères visuels, le plan du cours…

Autoriser les abréviations et les codes d’abréviations.

Vérifier la copie pour éviter que l’élève ne mémorise des erreurs.

Photocopier les notes prises par un camarade.

Proposer un support écrit dactylographié en police lisible.

Autoriser la lecture avec un outil pour suivre les lignes.

 

L’ATTENTION – LA MÉMOIRE

L’aider à prendre conscience de la façon dont il apprend.

Éviter de parler trop vite, laisser le temps de la répétition mentale.

Écrire au tableau lisiblement et de façon aérée, mettre en valeur l’essentiel.

Utiliser le rétroprojecteur pour donner le support écrit dactylographié de la leçon ou pour créer le support pendant la leçon.

Utiliser le schéma centré.

Articuler.

Rythmer les activités pour relancer l’intérêt.

Développer pendant le cours des outils de mémorisation.

Lui procurer un double du manuel pour qu’il souligne, surligne, encadre.

Lui donner une vue d’ensemble sur le cours à venir.

Favoriser la discussion préliminaire (brainstorming) et la discussion conclusive.

 

L’APPRENTISSAGE DES LEÇONS

Lui demander quelles sont ses préférences pour son environnement de travail.

Contrôler la prise des devoirs dans le cahier de textes, autoriser les abréviations, la faire contrôler ou écrire par un voisin si besoin.

Demander qu’il n’apprenne pas seul face à sa feuille, mais avec un lecteur.

Enregistrer ou faire enregistrer les leçons pour qu’il puisse les apprendre en les écoutants.

Accepter qu’il surligne, souligne, encadre les textes de son cahier.

Partager, fractionner les tâches à faire.

Donner des indications détaillées pour aider à la révision à la maison.

Accepter qu’il récite avec un support aide-mémoire, à supprimer progressivement.

 

LA PRODUCTION D’ÉCRIT

Laisser du temps supplémentaire.

Proposer, autoriser le recours au traitement de texte avec un dictionnaire prédictif, avec un logiciel de reconnaissance vocale, avec un logiciel de relecture vocale.

Dictée par l’élève à un tiers.

Tolérances orthographiques négociées en fonction de l’objectif ciblé par l’exercice.

Adaptation des exigences en fonction de ses capacités, de ses progrès.

Faire comprendre à l’élève par un comportement adéquat qu’il écrit d’abord pour lui ou pour être lu, pas pour être sanctionné pour ses fautes.

Réduire en quantité en restant exigeant sur la qualité.

L’aider dans le démarrage de son activité.

Faire un contrat de travail avec lui, à court terme, avec des objectifs à atteindre afin d’éviter qu’il ne se sente d’emblée dépassé par le rythme et le rendement des autres.

Ne pas rendre une production écrite plus illisible qu’au départ car remplie de corrections. Trouver des moyens pour qu’il puisse se rendre compte des qualités de sa production écrite : rendre un texte tapé, un texte corrigé partiellement.

Lui demander une correction dans la mesure de ses possibilités.

Développer le tutorat, par exemple à titre de révision avant un exercice, ou pour la correction.

Les consignes et les évaluations.

Ne jamais fournir des consignes écrites sans les relire à haute voix.

Lui reformuler les consignes de façon personnelle si besoin avec des phrases courtes et des mots simples. S’assurer qu’il les a comprises et qu’il en a mémorisé la succession.

Éviter les consignes longues, fractionner les consignes complexes, souligner les mots-clés.

Proposer un support écrit dactylographié aéré.

Trouver des moyens pour mettre en évidence ce qu’on juge important: la structure des phrases, le vocabulaire essentiel.

Aménager le temps et La quantité de travail.

Envisager une évaluation à l’oral, lorsque le sujet s’y prête.

Chercher à comprendre l’origine des erreurs.

Rendre une copie corrigée lisible et constructive, avec l’emploi de deux couleurs.

 

LE FRANÇAIS

Supprimer 1 à 2 phrases de la dictée.

Proposer des dictées à trous.

Lui apprendre à faire plusieurs relectures, centrées sur des points différents.

Lui laisser la possibilité de se relire longuement pendant que les autres finissent la dictée, avec des consignes précises de relecture.

L’encourager à produire de petits textes en l’assurant qu’il ne sera pas tenu compte de l’orthographe.

Concrétiser les natures et les fonctions des mots par des moyens visuels.

Conjugaison : lui apprendre à repérer les indicateurs de temps, l’aider dans ce repérage en lui faisant analyser.

Bien insister sur la régularité des terminaisons qu’il pourra mémoriser.

Apprendre en priorité les conjugaisons employées fréquemment à l’écrit.

L’entraîner à un repérage systématique sujet-verbe.

Vocabulaire : travail sur les familles de mots, leur morphologie : les radicaux communs, les affixes.

Utiliser des couleurs. Faire des listes.

L’HISTOIRE ET LA GÉOGRAPHIE

 

La plupart des adaptations en lettres sont valables pour l’histoire et la géographie. Voir cette rubrique.

Aide pour prononcer, orthographier, retenir les mots nouveaux.

Fragmenter le travail: écrire les noms des personnages principaux, identifier le pays, la région du pays, 4 noms importants pour l’histoire, décrire un événement.

Vérifier la compréhension du vocabulaire spatial et temporel.

Utiliser la représentation visuelle. Faire toujours court et illustré.

Pour certains : aménagement des schémas, simplification des cartes de géographie, agrandissement des quadrillages.

Faire un plan de la leçon mise en relief par un code de couleurs et l’expliquer.

Admettre pour un temps les reformulations propres à l’élève lorsqu’il récite sa leçon.

Admettre qu’il y ait inversion des chiffres dans une date à l’écrit.

Le résumé à apprendre peut être présenté avec des trous dans lesquels les élèves devront placer des mots.

 

EPS/ TECHNOLOGIE/SVT

L’autoriser à verbaliser à haute voix une procédure, un enchaînement d’action pour aider à la mémorisation et à sa structuration dans le temps ou dans l’espace En SVT et en technologie, tenir compte de la maladresse de certains élèves dyslexiques et favoriser le travail en situation duelle.

En SVT et en technologie, privilégier l’utilisation des schémas.

 

MATHS

Observation de ses procédures pour repérer les situations, les manières de faire qui sont sources d’erreur.

Proposer, autoriser le recours à des logiciels.

Pointer les chiffres à l’envers mais ne pas sanctionner l’inversion si le résultat est bon.

Lui donner la signification des signes < et > (pointe vers le plus petit nombre, ouverture vers le grand) et les faire travailler alternativement.

Compter juste le résultat, même si le raisonnement est mal présenté, même si les chiffres sont à l’envers.

Calcul mental : accepter qu’il se serve de ses doigts, l’aider à trouver des supports mentaux, lui laisser plus de temps.

Tables de multiplication : autoriser l’utilisation d’un support, le laisser compter sur ses doigts.

Géométrie : l’aider dans le repérage des carreaux (haut-bas, gauche-droite). L’aider à trouver ses points de repères (un à la fois).

Revenir autant qu’il le faut à la manipulation.

Avoir recours à un logiciel de tracés géométriques.

Sur l’équerre marquer l’angle droit au vernis à ongles.

 

LANGUES ÉTRANGÈRES

Conseiller, quand c’est possible, une langue étrangère plus transparente que l’anglais : espagnol, italien, allemand.

Parier de la culture du pays: histoire, paysages, nourriture, vie quotidienne, musique… ‘

Travailler beaucoup sur la prononciation, la distinction des sons.

Utiliser systématiquement des signes d’une phonétique très simplifiée, à I écrit comme à l’oral.

Prononcer le plus distinctement possible, pas trop vite.

S’assurer que l’enfant a entendu et peut répéter un mot nouveau.

Recourir aux imagiers pour favoriser la mémorisation du vocabulaire.

Illustrer les textes à l’aide de photos sur le pays.

Utiliser le chant.

Prévoir des moments d’explication et de traduction en français.

Tolérances orthographiques.

Privilégier la production orale.

Utiliser des cassettes et proposer à chacun « la cassette de l’élève » pour le travail à la maison.